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La confiance en soi: Ce trésor que nous portons tous dès la naissance
Magali Durand Décembre 2024

Quand nous observons un jeune enfant, nous sommes souvent émerveillés par son enthousiasme à découvrir le monde. Chaque jour, il s’essaie à de nouvelles expériences : apprendre à marcher, à prononcer ses premiers mots, à explorer son environnement. Cet enfant ne se demande pas s’il va réussir ou échouer. Il essaie, tombe, se relève, recommence, porté par une confiance instinctive.

Cette confiance, nous l’avons tous en nous dès la naissance. C’est elle qui nous a permis d’intégrer des apprentissages fondamentaux. Sans elle, aurions-nous appris à marcher, à parler, à tisser des liens avec le monde qui nous entoure ? Probablement pas. Cette confiance innée nous pousse à explorer, à oser, sans crainte du regard des autres ou de l’échec.

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Alors, qu’est-il arrivé à cette confiance ?

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En grandissant, la vie nous met face à des défis, des échecs et des jugements. Ces expériences laissent parfois des traces, et la petite voix intérieure qui, enfant, nous encourageait à essayer encore et encore, peut s’effacer, remplacée par des doutes :

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  • La peur de l’échec : Nous développons une crainte de "mal faire" ou de ne pas être à la hauteur, ce qui peut freiner nos initiatives.

  • Les jugements extérieurs : Les remarques, critiques ou comparaisons répétées peuvent éroder cette confiance innée, nous amenant à douter de nos capacités.

  • Les expériences marquantes : Certaines situations difficiles (échecs scolaires, expériences sociales négatives, etc.) peuvent amplifier cette perte de confiance.

Petit à petit, nous oublions que cette confiance était là, au départ, comme une part fondamentale de nous-mêmes.

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Comment retrouver cette confiance en soi ? ​ La bonne nouvelle, c’est que cette confiance n’a jamais vraiment disparu. Elle est toujours là, enfouie sous les couches de doutes et d’expériences accumulées au fil des ans. Il est possible de la réveiller, de la réapprivoiser, avec du temps et de la bienveillance envers soi-même. Voici quelques pistes pour y parvenir : ​ Se reconnecter à son enfant intérieur Rappelez vous les moments où vous avez réussi à apprendre quelque chose de nouveau, que ce soit enfant ou adulte. Souvenez vous des petits pas, des essais, des erreurs, mais surtout de la fierté d’avoir réussi. Changer sa perception de l’échec L’échec fait partie de tout apprentissage. Ce n’est pas une fin en soi, mais une étape qui nous permet de grandir et d’avancer. En revisitant nos expériences passées sous cet angle, nous pouvons apaiser nos peurs et oser davantage. Pratiquer la sophrologie pour une reconnexion à soi. La sophrologie est un outil puissant pour se recentrer, se reconnecter à ses ressources et retrouver cette confiance enfouie. Par des exercices de respiration, de relaxation et de visualisation positive, elle nous invite à nous rappeler que nous avons en nous tout ce qu’il faut pour avancer. Faire preuve de bienveillance envers soi-même Apprenez à vous parler comme vous parleriez à un enfant qui fait ses premiers pas : avec encouragement, douceur et patience. ​ Nous sommes tous capables de retrouver cette confiance, car elle fait partie de nous, dès nos premiers instants de vie. Il suffit parfois de s’arrêter, de respirer, et de se rappeler que nous avons déjà accompli des choses incroyables, même si elles nous paraissent aujourd’hui anodines. ​ Et vous, si vous faisiez le premier pas aujourd’hui pour renouer avec votre confiance en vous ?

L’estime de soi : une clé essentielle pour mieux vivre avec soi-même
 

L’estime de soi, ce regard que nous portons sur nous-mêmes, joue un rôle central dans notre bien-être et dans la manière dont nous interagissons avec le monde. Mais qu’est-ce que l’estime de soi, et comment la cultiver pour trouver un équilibre, même face aux défis de la vie ?

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Les trois piliers de l’estime de soi

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  1. La confiance en soi
    C’est la capacité à croire en nos compétences et à oser entreprendre. Elle se manifeste dans nos actions : prendre des décisions, affronter des situations nouvelles ou sortir de notre zone de confort.

  2. La vision de soi
    Il s’agit de l’image que nous avons de nous-mêmes. Cette perception influence notre manière de nous évaluer et de nous accepter, avec nos forces et nos fragilités.

  3. L’amour de soi
    Enfin, il y a l’amour de soi, ce socle affectif qui nous permet de nous traiter avec bienveillance, sans jugement, et de nous respecter pour ce que nous sommes, au-delà de nos performances ou de nos erreurs.

Ces trois piliers sont interconnectés : ils se nourrissent les uns les autres et, ensemble, forment le cœur de notre estime personnelle.

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Être responsable de son estime de soi ​ Une vérité fondamentale est que nous sommes responsables de notre estime de soi. Cela ne veut pas dire que l’environnement ou les expériences vécues n’ont pas d’impact, mais plutôt que nous avons le pouvoir de travailler sur notre manière de nous percevoir. Pratiquer le non-jugement envers soi-même est essentiel. Trop souvent, nous sommes notre propre critique le plus sévère. Pourtant, accepter que nous sommes des êtres imparfaits, en constante évolution, est une des premières étapes pour renforcer une estime saine. Accepter nos limites, nos erreurs et nos réussites fait partie de ce processus. Chacun de nos "ratés" peut devenir une leçon, tout comme chaque réussite mérite d’être célébrée. Nous sommes une entité dynamique, toujours en mouvement, et ce dynamisme est une richesse. ​ Les conséquences d’une mauvaise ou trop grande estime de soi ​ Une mauvaise estime de soi peut entraîner : ​ Une peur de l’échec paralysante, Une difficulté à s’affirmer ou à exprimer ses besoins, Un sentiment persistant d’insatisfaction et de dévalorisation. ​ À l’inverse, une estime de soi exagérément haute peut basculer vers l’arrogance ou le refus de reconnaître ses erreurs, ce qui peut nuire aux relations interpersonnelles et à l’apprentissage. ​ L’objectif n’est donc pas de chercher à "booster" l’estime de soi sans réflexion, mais de la stabiliser, pour qu’elle devienne un appui solide, même face aux difficultés. ​ La sophrologie comme alliée pour équilibrer l’estime de soi ​ La sophrologie offre des outils concrets pour cultiver une estime de soi stable et équilibrée : Des exercices de respiration pour apaiser le mental et se recentrer, Des visualisations positives pour renforcer la confiance en soi, Un travail sur le corps pour se reconnecter à ses sensations et mieux s’ancrer dans le présent, Des pratiques de pleine conscience pour apprendre à accueillir nos émotions et nos pensées sans jugement. Grâce à ces techniques, nous pouvons progressivement cultiver un regard plus doux et équilibré sur nous-mêmes, retrouver confiance dans nos capacités et nous sentir pleinement légitimes, quel que soit notre parcours. ​ Un chemin d’acceptation et d’évolution ​ Renforcer son estime de soi est un chemin. Ce n’est pas une quête de perfection, mais une invitation à mieux se comprendre et s’accepter, à être en paix avec nos limites comme avec nos forces. La sophrologie peut être un précieux compagnon sur ce chemin, en vous aidant à révéler le potentiel qui sommeille en vous et à faire de votre estime de soi un pilier solide pour avancer sereinement dans la vie.

Jardin zen en pierre
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